31 mars 2008

Bleu paon forever

Je suis tout simplement in love, telle que vous ne me voyez pas, de la nouvelle couleur des nouveaux murs de ma nouvelle cuisine.
AAAAAAAHHHH! Enfin. Je crois bien que c'est le premier pot de peinture que j'ai acheté même avant qu'on ait les clés de la ruine, c'est à dire ya genre environ presque exactement un an. Un an que le pot a survécu au gel de l'hiver, aux rats de l'automne, à la canicule de l'été, tout ça bien sagement dans l'atelier, attendant son heure patiemment. TROIS JOURS qu'on le cherchait paske qu'on avait acheté des tas et des tas de peinture-carrelage-parquet-papier-peint-lino-meubles depuis et qu'il avait été méchamment enseveli sous des mois et des mois d'idées déco...
Plusieurs fois je l'avais sorti et posé en plein middle of the table of la cuisine pas finie dans l'espoir secret que ça donnerait des idées bien tournées à Chouchou et que quand je me réveillerais un matin pouf, la cuisine serait bleu paon. Mais non. A part conforter le Chouchou dans son idée que je mets vraiment toujours la charrue avant la peau de l'ours ou que je suis quand même super bowdélique de ranger les pots de peinture au milieu de ses Weetabix du p'tit dej' de hier, no résultat.
Mais là a-y-est. Après la finition du placo MIT joints by the Manu himself aux vacances de je sais plus quand (Noël ou Toussaints, impossible de me souvenir, mon cerveau est dans le placenta, paraît que c'est normal...), on avait pas touché la cuisine because ça voulait dire avoir fini suffisament d'autres pièces que le Chouchou jugeait vachement plus urgentes (genre le jardin, si, c'est une pièce à part entière de sa maison, voire même the plus importante-most beautiful).
ET aussi ça voulait dire pouvoir camper dans une autre pièce à savoir la salle à manger pendant suffisament longtemps (oui paske ces jours-ci un repas prend environ 2heures intensives de négociations et menaces d'exil avec le Kiwi en phase d'opposition anorexique...). Donc déjà on a revu nos espérances à la baisse et réalisé que nan, la salle à manger serait pas finie avant des lustres et que ouais, on pouvait très bien y camper dans son état actuel, et que même que ce serait moins stressant rapport aux murs nus MIT Mini en pleine phase de découverte des aliments par la pâtouillage boulimique projectiforme.
Et aussi le Chouchou a OSE me lancer le défi de la mort MIT témoins devant nos amis ébahis par son audace genre "moi je veuw bien le faiw le cuisine may vu comme c'ay le bowdel on pouwa jamay faiwe le peintuwe paske on pouwa jamay wanger tout pour mettwe le bâch". Oh, the mufle! M'en fallait pas plus à moi! Le lendemain matin, lundi ou pas, menace de grande prématurité mit contractions de la mort ou pas, tension au ras des pâquerettes mit hypoglycémie ou pas, en moins de 2 heures (ben si, quand même, c'est qu'on revenait de loin), the cuisine était désertée par le bowdel à un point que moi perso jamais j'avais vu une cuisine à moi rangée comme ça. Yavait de l'écho tellement yavait rien qui traînait, un truc de dingues. Et, attends, les gens, non seulement yavait plus RIEN par-terre ni sur les plans de travail ni dans l'évier, mais EN PLUS même pas j'avais rusé avec la technique de ranging sournoise à la Rosbif genre "j'ouvre le tiroir-je pousse le contenu du plan de travail dedans-je tape comme un sourd pour que ça ferme". Nan! Un bon vieux rangement authentique de la mort qui tue mit tri des déchets, évacuation des déchets et recyclables dehors IN the poubelles prévues à cet effet, tri du bowdel restant et réorganisation des placards adéquats pour y ranger délicatement les objets qui y vont. Un truc de malades, j'vous dit! Là, franchement, je me suis même étonnée moi-même au point que j'était sûr que o-bli-gé j'allais pondre le lendemain voire le soir même tellement une frénésie de rangement pareille ça peut être QUE hormonal. Mais non, pas pondu.
J'ai même trouvé à l'intérieur de moi la force et l'envie de bâcher tout le sol et cartonner tous les meubles pour que le Chouchou soit encore plsu sur son séant devant l'effort et surtout pour qu'il ait pas d'esscuse et qu'il soit o-bli-gé de s'attaquer à la peinture séance-tenante.
Et voilà le résultat,

après à peine deux semaines de motivation fluctuante de la part du Rosbif récalcitrant qui a quand même réussi à s'éclipser pour débroussailler son précieux jardin pendant tout le week-end de Pâques, trois couches de blanc plus tard le plafond est juste subliiiime et les deux murs bleu paon sont comme qui dirait des splendeurs descendues tout droit du paradis de la couleur divine.

Nan, je suis A FOND, je crois que c'est clair. Alors pour ceux qui vont dire que "euh, c'est pas un peu sombre", sachez que déjà NON paske les autres murs sont quand même blancs et les meubles et le plafond aussi, qu'on a quand même 3 fenêtres in the pièce dont 2 de plus de 2m chacune, que l'électricité ça marche assez bien aussi et que DOIGT tfassons on dit pas "sombre" on dit "cosy" et que tfassons moi j'aime et c'est à peu près tout ce qui importe.

Et pour les gens qu'aiment bien la couleur mais qui vont encore faire leurs rabatteurs de joie et dire que "euh, c'est pas fini, là, le placo autour de la cuisinière", je dirais... "ben nan mais quand même c'est très presque et ça le sera avant la fin de la semaine". Et vlan, dans les dents.
Alors, vous êtes pas verdâtres de pas avoir osé foncer tête baissée sur le bleu paon à votre dernière visite à Casto? Hein? Ah, voyez!

Aucun commentaire: