9 octobre 2007

Pfffffff

Je me demande si ça vaut même la peine que je me fatigue les phalanges à vous le dire...
Ben ouais, ben nan.
Enfin, si, presque, mais quand même nan.
Alors pour les gens qui lisent pas dans les pensées, voilà le topo:
Comme j'ai dit dans le post d'avant je suis donc sortie en personne et ai déplacé ma graisse jusqu'au bord de la tranchée (sans sauter dedans de désespoir, tfassons elle fait moins d'un mètre de profondeur, même en babouches je me serais pas fait bien mal). Bon, et pour les gens qui me connaissent ils savent que le sport et moi ça fait longtemps et beaucoup plus que 2, donc gros gros effort de ma part, déjà.
Là, surprise, ébahissement, yavait un monsieur dans le trou, vivant, oui, avec même un stagiaire. J'ai donc pas osé m'approcher, quelle gourde, de peur de les déranger et de leur faire regarder leurs montres (il était 11h28, quasi l'heure de l'apéro, j'avais bien trop peur qu'ils entendent d'un coup l'appel du pastis). Ils farfouillaient dans le trou avec leur camionnette remplite à ras bord d'outils ouvert à cul sur la tranchée, je me suis dit "Youpi youpi, ils vont me raccorder". En plus ils étaient GDF en vrai pas comme l'obscure entreprise de TP soutraitante qui a fait la tranchée, d'où réjouïssement, j'ai pas complètement perdu mon recommandé, ils ont eu peur et ils se déplacent!
Sauf que du coup je me suis rassurée et détendue, je suis partie récupérer mon Mini chez sa nouvelle nounou (ah, faudra que je vous raconte l'affaire des nounous, un truc de dingues...). Retour à 11h34, à peine 6 minutes plus tard (je dis pour les gens moyen forts en calcul mental), je repasse près de la tranchée béante, en voiture cette fois. Pu de camionnette, pu de monsieur, pu de stagiaire, trou viiiiide. Donc je m'arrête, je me penche par la portière, et nan, loupé, pas de connection.
Ils sont venus, ils ont vu, ils sont repartis.
Pas très glorieux au tableau d'honneur de GDF, ça, messieurs !
Bon, ok, je veux bien faire genre j'y crois encore un peu vu qu'il est 13h14 et qu'ils avaient dit "travaux finis à 14h". Je veux bien essayer de me persuader qu'ils sont allés chercher la pièce adéquate (ya un truc, sans dec', chez les gens du bâtiment, avec le matos? Ils ont des camions énooooormes remplis de bidules et au final ils ont jamais le machin qui fait. Comme le plombier qui nous pique toujours l'échelle ou l'électricien qui nous vole la rallonge! On rêve).
OK. Donc mettons qu'ils sont allés chercher la pièce qui manquait pour faire la connection, que comme y sont arrivés au hangar à 11h58 et que Gégé avait déjà sorti le cubi et JC le saucisson ils ont enquillé l'apéro et après fallait bien qu'ils mangent pour pas rouler bourrés. Mettons que le temps qu'ils choisissent entre le saucisse-lentilles et le boudin-purée et qu'ils finissent la carafe du rosé maison il sera 13h45. Mettons que là ils se disent que comme ils ont la pièce ils peuvent bien se prendre un chti café et que comme ils restent un peu Nanard sorte la belote. Mettons que comme ils vont perdre la belote c'est leur tour de payer la tournée de calva. Mettons que ensuite il sera genre 14h50 et qu'ils se disent qu'ils ont que moi comme chantier dans l'aprèm et que si ils y vont direct ils auront le temps de rentrer maison avant 16h et de se mater Télé-foot qu'ils ont enregistré dimanche avant que les mioches rentrent de l'école.
OK. Si ça vous amuse d'y croire...
Mettons donc que cet aprèm, ma connection sera effectivement établie.
OK. On verra. A'd't'à l'heure...
Là moi je vais faire la sieste pour me remettre de l'effort de marcher jusqu'au bout de la rue, et pour me guérir mon bide en vrac à cause du stress. On parie que à peine quand je commence à fermer les yeux ya un monsieur en bleu de GDF qui sonne pour dire que "c'est bien chez vous qu'on doit raccorder le gaz"? Allez, combien vous mettez?

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