9 août 2007

Reality hit home...

Alors, je sais pas vraiment comment on traduit ça (ouais, je sais, je suis trop crâneuse de baïlinguality), mais c'est bien l'idée : le vieux retour les pieds sur terre dans ma face, ou plutôt dans ma maison... Alors, là, les gens, concentration maximum : j'ai dit "maison", pas "ruine". Donc à vaut dire que je cause de ma maison, mon chez moi, là où on habite là maintenant, le home sweet home qu'à des murs avec même de la peinture dessus, des sols avec même pas de trou et du parquet même pas moisi, un chti toit pentu tout mignon et tout le toutim. Ma maison. Notre maison. Là où on a emménage juste après s'être mariés comme un bon vieux couple des années 50. Là où sont "nés" le Kiwi et le Mini (enfin, on est pas vraiment dans les années 50 donc ils sont nés à la clinique, hein, comme tout le monde, mais c'est là qu'on est allés quand on leur a dit la première fois qu'on les ramenait "à la maison"). Breeeef, tu sens la mélancolie dans mon clavier, les gens ?
Alors, bon, la ruine, c'est pas que je t'aime pas, attention. Faudrait être encore plus dingues qu'on est déjà pour acheter et se lancer dans la réhabilitation top to bottom d'une ruine qu'on aimerait pas. Nan j'aime la ruine, mais ici ça restera toujours ma première maison à moi de moi que j'aime. C'est comme avec mon AX rouge qui est vendue depuis longtemps (mais pas à n'importe quel inconnu, attention) qui restera toujours la meilleure voiture du monde malgré tous ses défauts parce que ça restera toujours la première, voyez?
Et donc là hier soir j'étais dans mon bain et paf, j'ai réalisé que dans (tiens j'ose même pas regarder le compte à rebours sinon je vais pleurer !) pas si longtemps ben j'habiterai plus ici. Plus jamais. Et que je verrais plus jamais ma maison chérie. Plus jamais. Et qu'on va devoir donner les clés à des gens qui sont même pas trop sympas et que j'ai pas envie qu'ils la cassent tout partout alors qu'elle est ab-so-lu-ment parfaite comme elle est. Jamais. Sauf que j'ai pas le choix... Gniiiiii... Pause Kleenex, je reviens.
Je suis vraiment qu'une vieille Française comme dirait Chouchou "c'est qu'une maison"... Ouais, mais nan. Je suis sûre que ya des gens qui me comprennent. Nan? Oh, les gens, c'est MAINTENANT le grand élan de soutien populaire ! Oh-oh? Les gens? J'attends, là !

Bonus track : attention si vous réagissez pas genre TIDISITE, je vous montre même pas de photos. Attention, hein !
Bon, ben... tant pis pour vous les gens insensibles à ma détresse, pas de blabla, pas de photos, NA !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ma tite choupinette!
normal que tu l'adores ta maison d'auj, c'est toi qui l'as complètement repensée, reconfigurée, retapissée, repeinturée, réagencée, redécorée, réaménagée, revitalisée, et tout et tout.....
Mais une fois que ce sera fait, la tristesse de la séparation (en psychanalyse ou psychologie, ou psycho truc, on sait que la séparation, la renonciation, bref, le choix, c'est le truc le + dur du Monde des Mois-Surmois-et autres "ça") donc, no panic, c'est normal.
Et puis, on a beau dire le confort et l'aménagemetn tip top, c'est dur (et chiant aussi) à quitter pour se retrouver dans un endroit vierge et nouveau, où il faut prendre tous ses repères und so weiter....

Alors courage bellissima de mi corazone, je sais que tu vas te relancer, te remotiver, te repassionner, te replonger, te réadonner aux plaisirs de l'aménagement et de la déco qui tue sa race que même le Manu à côté c'est un petit joueur de tueur.

Et nous on a hâte de voir ton nouveau nid qui m'avait paru très prometteur et dont on suit attentivement les évolutions vers la maison de tes rêves.

So don't worry, be trusty (ouais, je suis fluent), et à très bientôt

Allah maaeki
(ça veut dire : "que Dieu t'accompagne", ou may the force be with you pour les athés)