24 juillet 2007

Le grand jour : le retour...

Le retour de bâton dans ma face, s'entend ! Je devais blogger yesterday soir tellement ça allait être trop génial (pour ceux qui avaient parié, ouais, j'ai dormi que 2 heures, par ici la monnaie!). Sauf que j'étais trop occupée à essayer de pas massacrer Chouchou à la hache...
Ca partait plutôt bien pourtant vu que j'avais dit "départ 8h30 tapantes" et à 8h30 PILE j'ai allumé le moteur de ma bétaillère à mouflets (autant dire je suis bonne our le pélerinage à Lourdes tellement c'est un miracle que le réveil ait sonné, qu'on l'ai entendu, que les loustics se soient levés sans broncher, qu'il se soient laissés à peu près habiller, torcher, nourrir (dans le désordre) dans les temps). Et que le beaup' (le mangeur de porridge le plus lent de l'Univers, nan, sans rire, c'est juste im-po-ssible la non-vitesse à laquelle il descend ses Weetabix) ait été lui aussi ready dans les délais. La bétaillère démarre quasi du premier coup, on arrive au récupération point du RRô caiyon sans embouteillage... déjà là j'aurais dû me douter que c'était déjà trop beau pour durer. Mais non, j'étais toute guillerette de me dire que j'assurais un max comme Grande Organisatrice des vies et que ça allait rouler comme une lettre à la Poste. C'était sans compter que la Poste, la plupart du temps, ça foire (en tous cas ici dans le Sud, ouais, à fond).
Mais je continue de rêver, pauvre innocente, je récupère les mouflets et la belledoche, je charge le tout dans la bétaillère, et en voiture Simone (c'est une ex-pres-sion, Maman, pas le nom de quelqu'un qui était dans la voiture, ok?).
Arrivée chez Leroy Merlin, 1er arrêt du planning (paske on avait un planning en ENGLISH dans chaque véhicule (j'adore dire véhicule) pour que tout le monde n'ait aucune excuse pour être à la bourre ou paumé ou pour dire qu'il avait pas capté son job).
RRô caiyon était déjà là (sous les hourras des mouflets en délire total à l'arrière), avec Chouchou et sa figure de 12 mètres de long au volant. Moi pauvre écervelée je me dis "il va encore se plaindre que le moteur est nul" et là il me tend un feuille (le Chouchou rosbif est pas un doué de la communication...). Nan, c'était pas les papiers du divorce (ce sera pour plus tard si on continue du même genre!), c'était un constat d'accident! C'est là que je vois la pauvre 307 à côté du RRô caiyon qui a morflé de l'arrière droit.
Et à partir de là tout est parti en sucette (pour ne pas dire pire).
Bibi (=myself) a dû crapahuter dans tout le Leroy géant pour essayer de trouver la caissière qui se planquait avec le micro et la supplier de faire une annonce pour que le conducteur de la pauvre 307 se pointe à la caisse centrale. Où Bibi (=encore moi) a dû patienter 45 minutes dans l'espoir qu'il allait pas être remonté comme une pendule d'avoir dû quitter la seule caisse ouverte où il allait payer après 1h de queue... Mais il est jamais venu.
Donc Bibi (=toujours moi) a dû rester plantée une heure sur le lieu du crime à essuyer les commentaires de tous les boulets qui passaient et qui déduisaient en voyant l'arrière de la voiture amochée que forcément c'était Bibi qui lui avait bousillée avec sa bétaillère à mouflets et pas le RRô caiyon de 5 tonnes à côté...(ben si, c'est logique, réfléchissez).
Bibi (=oh, surprise, toujours moi) a dû expliquer aux deux mouflets on fire pourquoi on allait pas rester là pour regarder encore le RRô caiyon et la toute-cassée-voiture et rigoler parce que ça faisait rigoler qu'eux...
Chouchou a laissé le numéro de portable de... devinez qui? Bibi, bien vu ! sur un papier sur le parebrise de la toute-cassée-voiture (ouais parce que Chouchou a resorti la bonne blague qui fait "il va me appélé en fwanssay et j'y vais rien compwendwe...")...
ENsuite ça a fait que s'accumuler : IKEA où comme il était au moins 1h de plus que l'ouverture et que c'était les vacances et qu'il allait pleuvoir, TOUS LES GENS de la région (je veux dire du monde vu qu'yen avait même qui venaient d'ESPAGNE pour acheter dieu sait quel bibelot super essentiel justement ce jour-là) étaient au rayon cuisine et avaient déjà pris leur ticket pour réfléchir en compagnie d'un vendeur de 14 ans en job d'été à ce qu'ils allaient choisir comme emplacement stratégique pour leur poubelle recyclage-compost.... Donc Bibi a attendu 1h30 debout sous les spots super-puissants (glandes sudoripares au taquet, je vous laisser visualiser l'enfer).
Bibi a dû trouver un truc à boulotter pour les mouflets qui avaient déjà mangé leur 10h, leur 4h et leur picnic pour tromper l'ennui et se taper les immondes boulettes de viande suédoises et la tête de chien battu du beaup' qui en a pas mangé et qui était au bord de l'hypoglycémie tout le reste de la journée. Bibi a aussi reconduit les mouflets et les a collés au plumard, a fait un café à belle-maman pour la remercier d'avoir patienté. Direction le carpette-shop ou Chouchou genre "t'étais où, tu pourrais te grouiller, j'ai pas que ça à faire" (en beucoup moins bon français que ça) et d'ajouter, le fumier: "en plus, mon père, il a faim"!!!
12m2 de carpette plus tard, en voiture Simone pour la ruine. A l'arrivée, le beaup' était de plus en plus pâle... heureusement Bibi avait réussi à rassembler un fond de charité chrétienne et de gâteaux pas au chocolat (il aime pas ça! franchement, ça existe, ça, des gens qu'aiment pas le chocolat?) raclés au fond des placards déserts (on se demande ce que Bibi fait de ses journées pour pas avoir le temps de faire les courses!). On s'est coltiné les 3 tonnes de trucs du RRô caiyon à la ruine, et on est rentrés à la casa où Bibi a dû préparer un bib pour le Mini et faire un câlin au Kiwi pour qu'il calme sa frustration de pas avoir pû monter dans le RRô caiyon...
Autant dire quelle joie, quel bonheur !
Non, ya pas, je pense que Bibi a officiellement atteint les portes de l'asile psy hier... Y entrera-t-elle pour dépression suicidaire, pour folie furieuse ou pour tentative d'imbrication d'une tractopelle dans divers endroits inconfortables de Chouchou ou d'ouvriers récalcitrants, vous le saurez peut-être au prochain épisode !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi j'avais mis un commentaire hier bien chiadé (pour ta maman, je précise que, à l'instar d'"en voiture Simone", chiadé ce n'est pas un gros mot en un peu plus polissé....)
Bref, et Bibi ne l'a même pas publié!
Bibi gros colère, hein?
Moi je trouve q c con pr la sérénité de la famille et les relations franco-britanniq, mais pour nous qui lisons.... c'est génial ce qui t'arrive!
Pis on peut pas en vouloir à un conducteur de SLK qui a appris à conduire à gauche de s'empaller une minuscule 307 avec son 36 tonnes....
Donc, tout va s'arranger, j'en suis sûre.
Bises aux loustics

Céline de pré-Germanie

Isa a dit…

Chère Céline de Germanie...
Bibi a bien publié TOUS vos commentaires, si, si. Vous avez dû oublier de mettre vos lunettes d'intellectuelle, je en vois que ça pour expliquer votre désarroi. D'ailleurs, tous les gens qui lisent ce blog en sont témoins soient, au moins, 3 personnes si c'est pas plus alors c'est dire ! Je demanderai bien à ma mère de se porter garante mais je ne suis pas complètement sûre qu'elle sache lire les commentaires (faut lui pardonner, hein, c'est pas écrit si gros que ça non plus, ayez pitié...).
Pour conclure chère Céline-la-bombe-atomique-libanaise, on se détend de la kalashnikov et on continue de mettre des commentaires sympas ou pas, paske Bibi les publie TOUJOURS, ok? Elle est mignonne avec ses grenades entre les dents, nan?

Superfille.Ciel@gmail.com a dit…

Oui, ça existe les gens qui n'aiment pas le chocolat, j'ai adhéré il y a bien longtemps aussi.
Ni les oignons, l'ail, les abats, les fruits de mer et les brocolis.
Bon, j'arrete la liste, sinon je ne me ferai plus jamais inviter...